PROJET D’ORGANISATION D’UN ATELIER CONCOURS DE DESSINS D’ENFANTS SUR LES DROITS DE L’ENFANT.
I- JUSTIFICATIONS
L’association des enseignant(e)s camerounais(e)s pour l’Ecole Moderne (AECEMO) se propose d’organiser le 08 Février 2014 en prélude à la fête de la jeunesse du Cameroun le 11 février, dont le thème est "Jeunesse patriotisme et promotion de l’intégration nationale, la publication imminente par la Fédération des Mouvements de l’Ecole Moderne (FIMEM) d’un livre sur les droits de l’enfants dans le monde, mais aussi pour faire valoir les techniques Freinet grâce auxquelles des dessins d’enfants réalisés à Pitoa au Cameroun dans les années 1948/1950 avec comme enseignant Monsieur Roger Lagrave, ont retenu l’attention de la communauté internationale par leur haute qualité, et ont été primés meilleurs, ce qui leur a valu leur intégration au Musée de Nantes en 1
957 à travers Elise Freinet. Certains d’entre eux ont été dédicacés par le célèbre peintre de renom Picasso.
Pour ce faire nous nous appuyons sur quelques objectifs de notre association en l’occurrence :
- Former les enfants des adolescents en vue de leur épanouissement intellectuel, physique, civique et moral ;
- Pérenniser les grandes valeurs universelles (droits de l’enfant) des éducateurs de l’Ecole Moderne Pédagogie Freinet)
Pourquoi l’art enfantin à l’école ?
Pour répondre à cette question nous nous appuyons sur ces mots d’Elise Freinet citée par Jean Legal (1999) :
"Nos Ecoles Modernes doivent s’éveiller des valeurs qui ne sont point prévues aux programmes scolaires telles sont les créations d’art et de poésie qui donnent à nos humbles écoles publiques leur plus émouvant visage. Ce sont des fleurs de la sensibilité enfantine de la sollicitude de l’enseignant(e). Elles n’éclosent que dans le climat de confiance et de liberté où la sympathie et l’accueil viennent à la rencontre des initiatives les plus secrètes".
A cet effet, pour les éducateurs Freinet, il faut élargir le champ de la pédagogie par l’acquisition artistique et alerter les enseignant(e)s sur la nécessite de l’expression, de la communication et de la participation à l’exercice des droits et libertés dans l’aspect civique de l’éducation.
Il est important de relever ici l’importance de l’expression libre, graphique et picturale à l’école.
Par ailleurs, "les enfants sont des êtres humains égaux en droits et en dignité avec les adultes quelque soient leur race, leur couleur, leur sexe, leur origine nationale, ethnique ou sociale" Legal (1999).
La Convention des Droits de l’Enfant a alors ici une référence éthique et juridique pour tous les Etats du monde, parce qu’elle réunit en un seul texte un ensemble de normes juridiques et de dispositions Jean Legal (idem) pour ce faire propose de regrouper les droits de l’enfant en trois catégories : Pouvoir – Protéger – participer.
Le Pouvoir : est fondamental parce qu’il permet de garantir à l’enfant les moyens de son développement alors qu’il est encore fragile, vulnérable et dépendant. Les droits de prestation leur permettent de posséder, recevoir ou avoir accès à certaines choses ou à certains services.
Protéger : Nous savons depuis "l’antiquité, l’enfant subit des mauvais traitement et de l’exploitation. Les faits au quotidien dans tous nos Etats le témoignent que sa protection doit être l’objet de toute vigilance.
Participer : Les droits de prestation et de protection viennent s’ajouter aux droits de l’homme en général. Lorsque nous affirmons que l’enfant est titulaire des mêmes droits et libertés fondamentales que l’adulte, la convention lui reconnait un statut d’être humain à part entière pour l’exercice de ses droits et libertés civiques. Cela ouvre effectivement à l’exercice des libertés pour l’enfant et le droit de participer en accord avec l’évolution de ses capacités de discernement.
Pourquoi des dessins d’enfants sur leurs droits ?
L’environnement scolaire doit favoriser l’éclosion de l’unité de la personne de l’enfant en faisant école son affectivité qui est un "catalyseur indispensable". Le Bohec (1967) pour s’exprimer.
L’expression qu’’elle qu’elle soit en tant que droit de l’enfant permet de participer. L’expression graphique est alors un droit pour résoudre des problèmes affectifs, cognitifs et psychomoteur permettant l’intégration nationale individuelle dans l’environnement socioculturel par l’exploitation personnelle des situations naturelles. La méthode naturelle permet à l’enfant d’engager tout son être et donne à l’éducateur (ice) soit conscient de la mise en branle de ce processus naturel chez l’enfant.
La posture de méthode naturelle alors une valeur éthique parce qu’elle favorise les valeurs humaines (Quertier et Tétuc 2013).
Afin de développer une relation sensible à l’art et au travail enfantin, il est prévu en dehors de l’élaboration des dessins d’enfant une exposition portant sur les œuvres d’arts des enfants de Pitoa (1957) où l’on retrouve des techniques originales d’expression de l’art enfantin, mais aussi de la préparation faite pendant une semaine dans son école, et des productions effectives à travers l’atelier-concours.
Il est donné à l’élève-auteur la possibilité d’enrichir ses productions à travers sa propre créativité, d’autres expériences et plusieurs matériels.
Pour faire évoluer les pratiques individuelles de chaque enfant, il est conseillé aux enseignant(e)s de créer des moments pour faire participer leurs élèves aux ateliers où ils pourront faire intégrer leur culture en construisant des compétences, des savoirs afin de donner son point de vue et de créer un texte pour expliquer une idée, une pensée, une envie, etc…
II- CONTEXTE ET JUSTIFICATION
L’atelier concours de dessins d’enfants qu’organise l’AECEMO va permettre à la communauté éducative de s’imprégner de la donne des droits de l’enfant pour leur engagement à en promouvoir au moins un en le traduisant par un dessin d’art.
Cette participation accorde à la jeunesse camerounaise en fête un engagement patriotique leur permettant de promouvoir leur réelle intégration dans leur environnement socio-culturel à travers le thème : "jeunesse, patriotisme et promotion de l’intégration", pour une meilleure insertion civique.
Elle permet aussi que par le thème : « Jeunesse, patriotisme et promotion de l’intégration à l’apprenant(e) réellement participer à la vie civique nationale grâce à l’expression libre de ses droits.
L’organisation d’un atelier concours dessins d’enfants sur leurs droits est une innovation dans notre communauté éducative. Elle va permettre à celle-ci d’avoir une lecture qui permet de comprendre comment les enfants de notre environnement appréhendent leurs droits. L’atelier concours va permettre aux intervenant(e) de la communauté éducative de créer les conditions favorables de s’exprimer par leurs dessins et de participer à la promotion de leurs droits.
Cet atelier-concours est précédé par l’organisation du 1er Salon International de la Pédagogie Freinet qui a eu lieu à Yaoundé du 4 au 7 décembre 2013.
Objectif général
Impliquer la jeunesse au processus de promotion nationale par l’implication à la participation à l’expression libre par le dessin pour leur intégration dans son environnement socioculturel.
Objectifs spécifiques
- Impliquer les enseignant(e)s à l’intégration du dessin libre dans l’environnement d’apprentissage.
- Améliorer les compétences des enseignant(e)s et les enfants dans l’intégration de l’autonomie et de la responsabilité dans l’environnement d’apprentissage.
- Intégrer les droits de l’enfant dans l’environnement d’apprentissage comme une donne vécue non seulement à intégrer dans les apprentissages.
III- PERSONNES RESSOURCES
- Tous les membres de l’association des enseignant(e)s camerounais(e)s pour l’Ecole Moderne (AECEMO) - Pédagogie Freinet
- Responsables et enseignant(e)s des écoles intéressées à l’atelier concours.
Cible :
Les enfants des écoles publiques privées de la ville de Yaoundé
Résultats attendus
- Effectivité de l’atelier-concours au cours de la semaine de la jeunesse
- Productions élaborées par les enfants
- Expositions pédagogiques organisées
- Dessins d’enfants intégrer les dessins d’enfants de cet atelier concours dans le livre de droits de l’enfant.
Avantages de l’atelier concours
- Plan pédagogique : amélioration de l’environnement d’apprentissage et de la conception de l’application des droits de l’enfant dans l’environnement scolaire.
- Implication des enfants dans le processus de vie coopérative de l’environnement d’apprentissage à travers le droit à la participation à tout ce qui le concerne dans les divers milieux de vie.
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PROJET D’ORGANISATION D’UN ATELIER CONCOURS DE DESSINS D’ENFANTS SUR LES DROITS DE L’ENFANT.
I- JUSTIFICATIONS
L’association des enseignant(e)s camerounais(e)s pour l’Ecole Moderne (AECEMO) se propose d’organiser le 08 Février 2014 en prélude à la fête de la jeunesse du Cameroun le 11 févier, dont le thème est "Jeunesse patriotisme et promotion de l’intégration nationale, la publication imminente par la Fédération des Mouvements de l’Ecole Moderne (FIMEM) d’un livre sur les droits de l’enfants dans le monde, mais aussi pour faire valoir les techniques Freinet grâce auxquelles des dessins d’enfants réalisés à Pitoa au Cameroun dans les années 1948/1950 avec comme enseignant Monsieur Roger Lagave, ont retenu l’attention de la communauté internationale par leur haute qualité, et ont été primés meilleurs, ce qui leur a valu leur intégration au Musée de Nantes en 1957 à travers Elise Freinet. Certains d’entre eux ont été dédicacés par le célèbre peintre de renom Picasso.
Pour ce faire nous nous appuyons sur quelques objectifs de notre association en l’occurrence :
- Former les enfants des adolescents en vue de leur épanouissement intellectuel, physique, civique et moral ;
- Pérenniser les grandes valeurs universelles (droits de l’enfant) des éducateurs de l’Ecole Moderne Pédagogie Freinet)
Pourquoi l’art enfantin à l’école ?
Pour répondre à cette question nous nous appuyons sur ces mots d’Elise Freinet citée par Jean Legal (1999) :
"Nos Ecoles Modernes doivent s’éveiller des valeurs qui ne sont point prévues aux programmes scolaires telles sont les créations d’art et de poésie qui donnent à nos humbles écoles publiques leur plus émouvant visage. Ce sont des fleurs de la sensibilité enfantine de la sollicitude de l’enseignant(e). Elles n’éclosent que dans le climat de confiance et de liberté où la sympathie et l’accueil viennent à la rencontre des initiatives les plus secrètes".
A cet effet, pour les éducateurs Freinet, il faut élargir le champ de la pédagogie par l’acquisition artistique et alerter les enseignant(e)s sur la nécessite de l’expression, de la communication et de la participation à l’exercice des droits et libertés dans l’aspect civique de l’éducation.
Il est important de relever ici l’importance de l’expression libre, graphique et picturale à l’école.
Par ailleurs, "les enfants sont des êtres humains égaux en droits et en dignité avec les adultes quelque soient leur race, leur couleur, leur sexe, leur origine nationale, ethnique ou sociale" Legal (1999).
La Convention des Droits de l’Enfant a alors ici une référence éthique et juridique pour tous les Etats du monde, parce qu’elle réunit en un seul texte un ensemble de normes juridiques et de dispositions Jean Legal (idem) pour ce faire propose de regrouper les droits de l’enfant en trois catégories : Pouvoir – Protéger – participer.
Le Pouvoir : est fondamental parce qu’il permet de garantir à l’enfant les moyens de son développement alors qu’il est encore fragile, vulnérable et dépendant. Les droits de prestation leur permettent de posséder, recevoir ou avoir accès à certaines choses ou à certains services.
Protéger : Nous savons depuis "l’antiquité, l’enfant subit des mauvais traitement et de l’exploitation. Les faits au quotidien dans tous nos Etats le témoignent que sa protection doit être l’objet de toute vigilance.
Participer : Les droits de prestation et de protection viennent s’ajouter aux droits de l’homme en général. Lorsque nous affirmons que l’enfant est titulaire des mêmes droits et libertés fondamentales que l’adulte, la convention lui reconnait un statut d’être humain à part entière pour l’exercice de ses droits et libertés civiques. Cela ouvre effectivement à l’exercice des libertés pour l’enfant et le droit de participer en accord avec l’évolution de ses capacités de discernement.
Pourquoi des dessins d’enfants sur leurs droits ?
L’environnement scolaire doit favoriser l’éclosion de l’unité de la personne de l’enfant en faisant école son affectivité qui est un "catalyseur indispensable". Le Bohec (1967) pour s’exprimer.
L’expression qu’’elle qu’elle soit en tant que droit de l’enfant permet de participer. L’expression graphique est alors un droit pour résoudre des problèmes affectifs, cognitifs et psychomoteur permettant l’intégration nationale individuelle dans l’environnement socioculturel par l’exploitation personnelle des situations naturelles. La méthode naturelle permet à l’enfant d’engager tout son être et donne à l’éducateur (ice) soit conscient de la mise en branle de ce processus naturel chez l’enfant.
La posture de méthode naturelle alors une valeur éthique parce qu’elle favorise les valeurs humaines (Quertier et Tétuc 2013).
Afin de développer une relation sensible à l’art et au travail enfantin, il est prévu en dehors de l’élaboration des dessins d’enfant une exposition portant sur les œuvres d’arts des enfants de Pitoa (1957) où l’on retrouve des techniques originales d’expression de l’art enfantin, mais aussi de la préparation faite pendant une semaine dans son école, et des productions effectives à travers l’atelier-concours.
Il est donné à l’élève-auteur la possibilité d’enrichir ses productions à travers sa propre créativité, d’autres expériences et plusieurs matériels.
Pour faire évoluer les pratiques individuelles de chaque enfant, il est conseillé aux enseignant(e)s de créer des moments pour faire participer leurs élèves aux ateliers où ils pourront faire intégrer leur culture en construisant des compétences, des savoirs afin de donner son point de vue et de créer un texte pour expliquer une idée, une pensée, une envie, etc…
II- CONTEXTE ET JUSTIFICATION
L’atelier concours de dessins d’enfants qu’organise l’AECEMO va permettre à la communauté éducative de s’imprégner de la donne des droits de l’enfant pour leur engagement à en promouvoir au moins un en le traduisant par un dessin d’art.
Cette participation accorde à la jeunesse camerounaise en fête un engagement patriotique leur permettant de promouvoir leur réelle intégration dans leur environnement socio-culturel à travers le thème : "jeunesse, patriotisme et promotion de l’intégration", pour une meilleure insertion civique.
Elle permet aussi que par le thème : « Jeunesse, patriotisme et promotion de l’intégration à l’apprenant(e) réellement participer à la vie civique nationale grâce à l’expression libre de ses droits.
L’organisation d’un atelier concours dessins d’enfants sur leurs droits est une innovation dans notre communauté éducative. Elle va permettre à celle-ci d’avoir une lecture qui permet de comprendre comment les enfants de notre environnement appréhendent leurs droits. L’atelier concours va permettre aux intervenant(e) de la communauté éducative de créer les conditions favorables de s’exprimer par leurs dessins et de participer à la promotion de leurs droits.
Cet atelier-concours est précédé par l’organisation du 1er Salon International de la Pédagogie Freinet qui a eu lieu à Yaoundé du 4 au 7 décembre 2013.
Objectif général
Impliquer la jeunesse au processus de promotion nationale par l’implication à la participation à l’expression libre par le dessin pour leur intégration dans son environnement socioculturel.
Objectifs spécifiques
- Impliquer les enseignant(e)s à l’intégration du dessin libre dans l’environnement d’apprentissage.
- Améliorer les compétences des enseignant(e)s et les enfants dans l’intégration de l’autonomie et de la responsabilité dans l’environnement d’apprentissage.
- Intégrer les droits de l’enfant dans l’environnement d’apprentissage comme une donne vécue non seulement à intégrer dans les apprentissages.
III- PERSONNES RESSOURCES
- Tous les membres de l’association des enseignant(e)s camerounais(e)s pour l’Ecole Moderne (AECEMO) - Pédagogie Freinet
- Responsables et enseignant(e)s des écoles intéressées à l’atelier concours.
Cible :
Les enfants des écoles publiques privées de la ville de Yaoundé
Résultats attendus
- Effectivité de l’atelier-concours au cours de la semaine de la jeunesse
- Productions élaborées par les enfants
- Expositions pédagogiques organisées
- Dessins d’enfants intégrer les dessins d’enfants de cet atelier concours dans le livre de droits de l’enfant.
Avantages de l’atelier concours
- Plan pédagogique : amélioration de l’environnement d’apprentissage et de la conception de l’application des droits de l’enfant dans l’environnement scolaire.
- Implication des enfants dans le processus de vie coopérative de l’environnement d’apprentissage à travers le droit à la participation à tout ce qui le concerne dans les divers milieux de vie.
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PROJET D’ORGANISATION D’UN ATELIER CONCOURS DE DESSINS D’ENFANTS SUR LES DROITS DE L’ENFANT.
I- JUSTIFICATIONS
L’association des enseignant(e)s camerounais(e)s pour l’Ecole Moderne (AECEMO) se propose d’organiser le 08 Février 2014 en prélude à la fête de la jeunesse du Cameroun le 11 févier, dont le thème est "Jeunesse patriotisme et promotion de l’intégration nationale, la publication imminente par la Fédération des Mouvements de l’Ecole Moderne (FIMEM) d’un livre sur les droits de l’enfants dans le monde, mais aussi pour faire valoir les techniques Freinet grâce auxquelles des dessins d’enfants réalisés à Pitoa au Cameroun dans les années 1948/1950 avec comme enseignant Monsieur Roger Lagave, ont retenu l’attention de la communauté internationale par leur haute qualité, et ont été primés meilleurs, ce qui leur a valu leur intégration au Musée de Nantes en 1957 à travers Elise Freinet. Certains d’entre eux ont été dédicacés par le célèbre peintre de renom Picasso.
Pour ce faire nous nous appuyons sur quelques objectifs de notre association en l’occurrence :
- Former les enfants des adolescents en vue de leur épanouissement intellectuel, physique, civique et moral ;
- Pérenniser les grandes valeurs universelles (droits de l’enfant) des éducateurs de l’Ecole Moderne Pédagogie Freinet)
Pourquoi l’art enfantin à l’école ?
Pour répondre à cette question nous nous appuyons sur ces mots d’Elise Freinet citée par Jean Legal (1999) :
"Nos Ecoles Modernes doivent s’éveiller des valeurs qui ne sont point prévues aux programmes scolaires telles sont les créations d’art et de poésie qui donnent à nos humbles écoles publiques leur plus émouvant visage. Ce sont des fleurs de la sensibilité enfantine de la sollicitude de l’enseignant(e). Elles n’éclosent que dans le climat de confiance et de liberté où la sympathie et l’accueil viennent à la rencontre des initiatives les plus secrètes".
A cet effet, pour les éducateurs Freinet, il faut élargir le champ de la pédagogie par l’acquisition artistique et alerter les enseignant(e)s sur la nécessite de l’expression, de la communication et de la participation à l’exercice des droits et libertés dans l’aspect civique de l’éducation.
Il est important de relever ici l’importance de l’expression libre, graphique et picturale à l’école.
Par ailleurs, "les enfants sont des êtres humains égaux en droits et en dignité avec les adultes quelque soient leur race, leur couleur, leur sexe, leur origine nationale, ethnique ou sociale" Legal (1999).
La Convention des Droits de l’Enfant a alors ici une référence éthique et juridique pour tous les Etats du monde, parce qu’elle réunit en un seul texte un ensemble de normes juridiques et de dispositions Jean Legal (idem) pour ce faire propose de regrouper les droits de l’enfant en trois catégories : Pouvoir – Protéger – participer.
Le Pouvoir : est fondamental parce qu’il permet de garantir à l’enfant les moyens de son développement alors qu’il est encore fragile, vulnérable et dépendant. Les droits de prestation leur permettent de posséder, recevoir ou avoir accès à certaines choses ou à certains services.
Protéger : Nous savons depuis "l’antiquité, l’enfant subit des mauvais traitement et de l’exploitation. Les faits au quotidien dans tous nos Etats le témoignent que sa protection doit être l’objet de toute vigilance.
Participer : Les droits de prestation et de protection viennent s’ajouter aux droits de l’homme en général. Lorsque nous affirmons que l’enfant est titulaire des mêmes droits et libertés fondamentales que l’adulte, la convention lui reconnait un statut d’être humain à part entière pour l’exercice de ses droits et libertés civiques. Cela ouvre effectivement à l’exercice des libertés pour l’enfant et le droit de participer en accord avec l’évolution de ses capacités de discernement.
Pourquoi des dessins d’enfants sur leurs droits ?
L’environnement scolaire doit favoriser l’éclosion de l’unité de la personne de l’enfant en faisant école son affectivité qui est un "catalyseur indispensable". Le Bohec (1967) pour s’exprimer.
L’expression qu’’elle qu’elle soit en tant que droit de l’enfant permet de participer. L’expression graphique est alors un droit pour résoudre des problèmes affectifs, cognitifs et psychomoteur permettant l’intégration nationale individuelle dans l’environnement socioculturel par l’exploitation personnelle des situations naturelles. La méthode naturelle permet à l’enfant d’engager tout son être et donne à l’éducateur (ice) soit conscient de la mise en branle de ce processus naturel chez l’enfant.
La posture de méthode naturelle alors une valeur éthique parce qu’elle favorise les valeurs humaines (Quertier et Tétuc 2013).
Afin de développer une relation sensible à l’art et au travail enfantin, il est prévu en dehors de l’élaboration des dessins d’enfant une exposition portant sur les œuvres d’arts des enfants de Pitoa (1957) où l’on retrouve des techniques originales d’expression de l’art enfantin, mais aussi de la préparation faite pendant une semaine dans son école, et des productions effectives à travers l’atelier-concours.
Il est donné à l’élève-auteur la possibilité d’enrichir ses productions à travers sa propre créativité, d’autres expériences et plusieurs matériels.
Pour faire évoluer les pratiques individuelles de chaque enfant, il est conseillé aux enseignant(e)s de créer des moments pour faire participer leurs élèves aux ateliers où ils pourront faire intégrer leur culture en construisant des compétences, des savoirs afin de donner son point de vue et de créer un texte pour expliquer une idée, une pensée, une envie, etc…
II- CONTEXTE ET JUSTIFICATION
L’atelier concours de dessins d’enfants qu’organise l’AECEMO va permettre à la communauté éducative de s’imprégner de la donne des droits de l’enfant pour leur engagement à en promouvoir au moins un en le traduisant par un dessin d’art.
Cette participation accorde à la jeunesse camerounaise en fête un engagement patriotique leur permettant de promouvoir leur réelle intégration dans leur environnement socio-culturel à travers le thème : "jeunesse, patriotisme et promotion de l’intégration", pour une meilleure insertion civique.
Elle permet aussi que par le thème : « Jeunesse, patriotisme et promotion de l’intégration à l’apprenant(e) réellement participer à la vie civique nationale grâce à l’expression libre de ses droits.
L’organisation d’un atelier concours dessins d’enfants sur leurs droits est une innovation dans notre communauté éducative. Elle va permettre à celle-ci d’avoir une lecture qui permet de comprendre comment les enfants de notre environnement appréhendent leurs droits. L’atelier concours va permettre aux intervenant(e) de la communauté éducative de créer les conditions favorables de s’exprimer par leurs dessins et de participer à la promotion de leurs droits.
Cet atelier-concours est précédé par l’organisation du 1er Salon International de la Pédagogie Freinet qui a eu lieu à Yaoundé du 4 au 7 décembre 2013.
Objectif général
Impliquer la jeunesse au processus de promotion nationale par l’implication à la participation à l’expression libre par le dessin pour leur intégration dans son environnement socioculturel.
Objectifs spécifiques
- Impliquer les enseignant(e)s à l’intégration du dessin libre dans l’environnement d’apprentissage.
- Améliorer les compétences des enseignant(e)s et les enfants dans l’intégration de l’autonomie et de la responsabilité dans l’environnement d’apprentissage.
- Intégrer les droits de l’enfant dans l’environnement d’apprentissage comme une donne vécue non seulement à intégrer dans les apprentissages.
III- PERSONNES RESSOURCES
- Tous les membres de l’association des enseignant(e)s camerounais(e)s pour l’Ecole Moderne (AECEMO) - Pédagogie Freinet
- Responsables et enseignant(e)s des écoles intéressées à l’atelier concours.
Cible :
Les enfants des écoles publiques privées de la ville de Yaoundé
Résultats attendus
- Effectivité de l’atelier-concours au cours de la semaine de la jeunesse
- Productions élaborées par les enfants
- Expositions pédagogiques organisées
- Dessins d’enfants intégrer les dessins d’enfants de cet atelier concours dans le livre de droits de l’enfant.
Avantages de l’atelier concours
- Plan pédagogique : amélioration de l’environnement d’apprentissage et de la conception de l’application des droits de l’enfant dans l’environnement scolaire.
- Implication des enfants dans le processus de vie coopérative de l’environnement d’apprentissage à travers le droit à la participation à tout ce qui le concerne dans les divers milieux de vie.
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