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Soumis par François Perdrial le 21/03/14 – 16:41
 RAPPORT AU CA DE LA FIMEM : VOYAGE au BENIN 19 JANVIER-30 JANVIER 2014
 
 
  1. ETATS DE ROUTES ET DES COMMUNICATIONS
 
Distance Cotonou-Lokossa 120 km ( 2:30 h. à peu-près; route en chantier sur certains tronçons, il faut procéder très lentement pour éviter les trous, mais on assure que dès l’année prochaine ça sera reglé; une partie n’est pas asphaltée. Conditions du trafic à Cotonou: très lent, beaucoup d’arrêts, temps d’attente le matin, à midi et le soir avec des milliers de motos qui sortent ou qui rentrent.
( Cotonou = ‘la lagune des morts’, mémoire de l’esclavage).
D’autres routes du pays sont en meilleur état.
Pour les déplacements personnels dans les villes: taxi-moto (Zejams). Pas de transports publics.
Les grandes villes du Nord, du Niger et du Burkina sont reliées par des autocars internationaux. Et les taxis collectifs connectent les différentes villes du pays pour des priox très bas.
 
Coupures électriques très souvent le soir, même pendant des heures, parfois d’eau aussi et des télécommunications.
La connexion internet fonctionne très mal soit avec sa clé que dans les cyber-cafés. Pour le portable, c’est mieux d’acheter une carte SIM. Dans les villes ça fonctionne un peu mieux. C’est bien de savoir auparavant qu’il peut y avoir des difficultés à ce niveau et qu’on peut rester pendant des jours sans communication avec son pays, sa famille. On nous a assuré qu’on essaiera de résoudre le problème.
 
  1. LOGEMENT DE LA DELEGATION (LOKOSSA)
 
Nuit d’arrivée: hôtel Atlas ( Cotonou).
Logement de la délégation à Lokossa dans une maison pas achevèe du frère d’Edouard Dohou, qui deviendra un hôtel/maison d’accueil avec le soutien d’une ONG française. Nous avions chacun une chambre équipée de salles de bain privatives, une cuisine collective et un grand salon de réception, le tout en parfait état de fonctionnement puisque tout neuf. .
Sylviane a insisté avec Edouard pour que nous demeurions les trois ensemble dans la même maison, pas dans deux maisons différentes dans deux endroits divers et loin l’un de l’autre.
Et il était très pratique de pouvoir recevoir à domicile les gens avec qui nous devions travailler.
 
  1. RENCONTRE AVEC LA COMMISSION ZERO, LE BUREAU ET LE CA DE L’ABEM ( LOKOSSA)
 
Introduction du Président de l’ABEM Jean Daye qui communique formellement l’ordre du jour.
La Délégation de la FIMEM se présente en précisant son rôle au tant qu’observateurs de la situation d'organisation, logistique, financière et des relations institutionnelles que l’ABEM a entretenu jusqu’aujourd’hui.
Ce sera le CA de la FIMEM dans sa rencontre à Göteborg en avril 2014 de donner son jugement définitif si les conditions verifiées le permettront.
Giancarlo explique qu’au moment de la rencontre du CA il faut que soit parvenue une première hypothèse de budget et que le budget prévisionnel doit être voté à l’AG FIMEM de Reggio Emilia.
Le Président présente les participants et les tâches de chacun.
La Commission zéro est constituée par:
Dohou Edouard (Vice-Président ABEM, président de la commission)
Ehoui Toussaint (Trésorier RIDEF 2016)
Amossou Christophe (sécrétaire RIDEF)
Les trois, avec la subvention de la FIMEM, participeront à la RIDEF de Reggio Emilia en travaillant à côté du groupe organisateur du MCE de façon de suivre les aspects organisationnels et les opérations nécessaires pendant toute la RIDEF.
Edouard Dohou nous explique les sous-commissions mises en place ( voir point 6).
La Délégation commence en éclaircissant les doutes des Européens et le danger qu’ ils ne viennent que peu de participants. Il y a des craintes qui ont pour origine l’expérience 2006 ( RIDEF au Sénégal).
Les membres de l’ABEM assûrent que la situation sera différente.
Ils attendent d’un minimum de 200 jusqu’à 300 participants à peu-près.
La Délégation souligne l’importance d’une présence feminine forte et de la recherche, du côtè de l’ABEM, des contacts et d’une participation de pays de l’Afrique anglophone si possible ( Afrique du sud, Tanzanie,…).
A ce propos les réponses sont plutôt vagues.
Du côtè de la FIMEM il faut essayer à’élever le niveau de solidarité .
 
DUREE
 
On a la garantie du côté de l’ENI (l’institut ou aura lieu la Ridef) que dans la deuxième moitié de juillet l’école sera à notre totale disposition. On discute sur le nombre des jours ( de 8 à 10 selon les disponibilités économiques et les coûts: de toute façon pour pouvoir travailler une semaine ce sont à peu-près dix jours, y compris les transferts Cotonou-Dogbo.
 
RELATIONS INSTITUTIONNELLES
 
L’ABEM est reconnue par le Ministère de l’enseignement au tant qu’association pédagogique qui fait de la formation. La RIDEF a été presentée au cours d’une rencontre avec le Conseil national de l’Education. Actuellement il y a une autorisation verbale du Ministre, à laquelle devra s’ajouter une autorisation écrite soit du Ministre ou du Conseil pour utiliser les structures de l’ENI. Ils disent n’avoir aucun souci à cet égard mais ils traînent à la demander.
En raison d’une grève des fonctionnaires en cours, les rencontres prévues avec les ministres et les autorités nationales sont encore incertaines.
 
RIDEF DE REGGIO EMILIA
 
Se sont proposés de participer, en plus des trois membres de la commission zero ( à charge de la FIMEM avec une petite somme d’inscription personnelle de 40 €):
  • Daye Jean (Prèsident ABEM)
  • Tchegnon Deyi
  • Lokossou Agbadia Angèle ( membre du CA ABEM) subventionnée par Sylviane Amiet
  • Odile Rita Maximilienne ( présidente cellule Freinet de Porto Novo) dont le Groupe suisse d’école moderne (GSEM) promet de payer une moitié du voyage en engageant l’ABEM à se faire charge de l’autre moitié de la cotisation et des dépenses de voyage.
Un appel télephonique communiqué à Edouard chez le Conseil de l’Education soutiendra la participation de deux de ses membres en les considérant en mission.
Un jeune professeur et un directeur de Dogbo ont exprimé l’intention de participer à la rencontre de Reggio à leurs frais. Le Président et le CA de l'ABEM déclarent leur contrarieté car ces enseignants n’appartiennent pas à l’ Association et ils pourraient compromettre l’image de l’ABEM et du Bénin en Europe. Une discussion animée prend beaucoup de temps.
L’ABEM demande de rencontrer ces enseignants au cours de la visite à Dogbo. La Délégation déclare que cette position est inacceptable dans une organisation démocratique et ouverte telle que la FIMEM.
 
BUDGET
 
A propos du budget l’ABEM demande avoir copie des comptes de Leon et du budget prévisionnel de Reggio Emilia pour avoir une idée des différents chapitres des entrées et des dépenses.
La délegation rappelle que la FIMEM prête à chaque groupe organisateur d’une Ridef 10000 € et que si le budget est positif, 60% va à la FIMEM et le 40% au groupe organisateur. Même
pourcentage si le budget est dans le rouge. La FIMEM peut se charger de trouver des subventions pour la solidarité, mais le groupe organisateur doit chercher ( ex.: en produisant des marque-page, en organisant des loteries, en proposant des ‘actions solidaires’ à faire acheter à des bénévoles qui travaillent dans le pays,…). et en demandant aux institutions et à des fondations.
 
SITE WEB RIDEF
On explorera la possibilité d’utiliser, après la Ridef de Reggio, le site italien déjà installé ( en wordpress) si la FIMEM accepte.
 
POST-RIDEF
Il y a une proposition du mouvement togolais MOUVEN pour une post-ridef au Togo. On souligne qu’il faut bien réfléchir, parce que les déplacements d’un pays à l’autre supposeraient trois visas ( arrivée, aller, retour au Benin) ou un vol de retour du Togo, donc des coûts supplémentaires.
Sylviane pense que les Européens seraient intéressés par un voyage au Nord, dans le Parc National.
 
COLONIE RIDEF
 
Dans le cas du Sénégal, la colonie a été un désastre économique, a créé un abîme financier. Il faut bien y réfléchir avant de décider….et demander les comptes aux Sénégalais avant de lancer cette organisation. Qui prendrait en charge la gestion?
 
3. VISITE ECOLE NORMALE POUR INSTITUTEURS ( ENI) (DOGBO)
 
Distance Lokossa-Dogbo 20 km ( demi heure à peu-près). L’état de la route est correct.
On voyage avec les trois membres de la commission zéro.
Nous visitons au long d’une matinée l’Ecole Normale pour instituteurs (ENI), école biennale après le BAC.
Nous sommes reçus par le directeur (membre sympathisant de l’ABEM), et par son staff, le chef des études et l’intendant.
A nos regards se présente un ensemble de bâtiments neufs de belle facture (on verra les photos au CA).
Les éxtérieurs ne sont pas terminés et quelque espaces présentent un aspect un peu abandonné (ils sont éxposés au soleil); mais le chef des études nous assure qu’on va régler le problème en construisant des chemins et des passerelles pour les passages entre les édifices.
Les espaces intérieurs sont très bien aménagés. L’ensemble se présente agréablement et hygieniquement correct.
On visite d’abord la bibliothèque ou il y a six ordinateurs et un vidéo-projecteur. Cette salle sera à disposition pour le sécrétariat organisateur de la Ridef et pour le CA, et à côté on pourra stocker le matériel de travail.
L’édifice est ventilé.
On passe a une grande salle polyvalente, aussi ventilée, avec vidéo-projecteur et qui contient 180 personnes.
Les bâtiments des salles de classe sont deux édifices symétriques de trois classes chacun avec une capacité de 50 personnes par salle. Donc six salles ( que l’on pourrait diviser avec des panneaux ou des paravents pour les dédoubler). Les classes sont amenagées avec des tables et des chaises en bois massif.
On nous assure qu’il y a le projet de bâtir d'autres classes (six), sans lesquelles on ne pourrait mettre en place tous les ateliers. Impossibilité de travailler au dehors pendant la journée en raison du soleil trop puissant….et les arbres sont trop jeunes pour nous abriter.
.
La grande salle du restaurant est ventilée, contient 300 personnes et peut aussi servir de salle pour la plénière.
A côté, il y a des chambres froides et congélateurs, des frigos, des magasins et une salle de plonge. .
Comme partout, en Afrique, en raison de la chaleur, on cuisine en plein air. La cuisine est donc située dans une grande structure ronde de béton avec toit ( paillote) avec des fours et des grosses marmites à l’intérieur et le feu entretenu depuis le terrain extérieur. Des femmes sont en train de préparer des poissons et des légumes dans des grandes bassines en aluminium.
Dans la cour, un bâtiment contient des magasins pour le riz et le maïs et un moulin à céréales.
Le site est équipé d’un groupe électrogène qui le rend indépendant en cas de coupure de courant.
L’eau du réseau est correctement traitée et ne pose aucun risque sanitaire. Sylviane l’a bue pendant deux mois lors de son précédent séjour sans problème. Elle est abondante…nous sommes en zone subtropicale.
 
On passe aux dortoirs. Les chambres sont situées dans deux bâtiments jumeaux de trois étages chacun. A chaque étage, on entre par une petite salle centrale (point de rencontre) qui peut être utilisée comme salle de rencontres et pour des ateliers courts. Ces salles sont vides, sans meubles.
On visite le bâtiment des femmes. .
Dans chaque aile, il y a 17-18 chambres doubles (lits à deux étages) très peu amenagées (une petite table ou une chaise), sans armoire. Les chambres sont ventilées mais petites. L’intendant nous dit que l’on pourra ajouter un matelas par terre s’il y a un enfant.
Chaque aile a une buanderie, mais pas d'espace pour étendre le linge.
Dans chaque aile, il y a trois unités sanitaires qui comprennent chacune 2 toilettes, 2 douches, lavabos, deux bidets à côté des lavabos (pour les pieds).
L’autre édifice a la même structure. Au total on a 150 chambres pour 300 lits
Une infirmerie sera en fonction pendant toute la rencontre.
Le climat pendant l’été c’est un peu plus frais que l’actuel: en janvier on a dès 24 à 31 degrés; en juillet 23/28.
 
A l’extérieur une longue place de rencontre. Mais absence d’ombre.
 
On termine par une grande salle d’informatique avec plus de 20 ordinateurs. Ce sera la salle du journal Ridef. On nous assure la connexion internet, mais nous avons verifié pendant tout le séjour la difficulté sinon l’impossibilitè de se connecter dans le pays.
Pourtant le site est équipé de sa propre antenne: ce sera problablement un avantage.
L’ABEM contractera un service traiteur pour les repas et le service. Nous avons pu vérifier lors du mariage du frère d’Edouard, Emile, l’efficacité d’un tel service.
Il reste ouvert le problème de la lingerie des lits (inclus le changement des draps à la moitié de la rencontre), des coussins, des serviettes. Ils pensent à acheter des draps.
On verra les solutions pour l’hygiène, la mise en ordre.
On pense aussi de confier en les participants.
 
On fait le point dans le bureau du directeur.
Ayant obtenu garantie que l’école sera à notre disposition, que les espaces que l’on a vu seront entièrement pour nous, on demande la possibilitè d’avoir une imprimante et une photocopieuse.
Le directeur dit qu’il essaiera, sinon il faudra les louer. Sylviane doute de la valeur du matériel de location….
On demande aussi la mise à disposition d’un espace pour la cafeteria et les pauses.
Pour les expositions, on pense aux petites salles dans les bâtiments et à la bibliothèque.
L’impression génerale est positive, même s’il reste quelques soucis dus à la dimension des chambres, à la chaleur et au manque d’ombre, à la difficulté des communications internationales.
De toute façon, l’impression est tout à fait différente en comparaison avec l’Université de Saint. Louis.
 
 
- Après la visite, un des profs de Dogbo qui veut venir à Reggio en se payant les coûts, Amouzounvi Assou Donatien, un jeune, vient nous rencontrer au restaurant ‘Les Paillots’ où la cellule ABEM de la commune nous a invité à manger. . On lui donne l’adresse du site et les informations pour l’invitation et le visa.
  1. VISITE HOTELS A DOGBO ET A LOKOSSA
 
On visite des hôtels de différents niveaux ou pourraient loger ceux qui ne veulent pas dormir à l’école.
 
Près de Dogbo Azouvé
 
  • Hôtel Arnogos ( 15 km. de l’ENI)
Mise a disposition jusqu’à 17 chambres doubles climatisées 28.000 francs = 50 €
Petit déjeuner 1500 € Piscine, ambiance très luxueuse
 
  • Hôtel Immaculée ( 18 km. de Dogbo)
Très modeste.
2 chambres doubles climatisées 15’000 francs = 25 €
12 chambres doubles ventilées 10.000 francs = 16 €
A côté il y a un petit supermarché. Petit déjeuner au restaurant dans la cour en le payant à part.
On assure qu’il y aura des navettes sur place pour emmener les participants aller-retour.
 
A Lokossa environ 20 km
 
  • Motel Socem
12 chambres doubles avec ventilation et moustiquaires. Non petit déjeuner. Très modeste.
 
  • Hôtel La Madeleine
 
Chambres avec lits doubles ou triples 25000 francs (40 €)
Doubles climatisées luxueuses 36000 f (55 €)
Doubles ventilées 15000 f ( 25 €)
Petit dèjeuner 4 €
 
  • Hôtel residence Manel ( chaine Link)
 
Chambres doubles climatisèes VIP 31500 francs ( 48 €)
Chambres doubles ventilèes VIP 25500 francs ( 40 €)
Ch. doubles normales climatisèes 18500 francs ( 30 €)
Ch. doubles normales ventilées 15500 francs (27 €)
 
Grandes terrasses aux étages pour se relaxer le soir.
 
Autres hôtels plus modestes ( ‘Les cocotiers’, …) et plus luxueux; un autre Link hôtel, mais plus cher et à notre avis plus éloigné du centre ville, dans des rues non éclairées. Piscine, suites, ambiance ‘Mille et une nuit’)
Aller- retour jusqu’à Dogbo en navette ( navettes louées par les organisateurs).
  1. RENCONTRES AVEC LES AUTORITES ET LES INSTITUTIONS A DOGBO, A LOKOSSA ET A COTONOU
 
À Dogbo
 
  • Mairie: on avait fixé un rendez-vous avec le maire, mais il est en voyage. Nous sommes reçu par le sécrétaire municipal qui s’excuse en disant que c’est une faute de la sécrétaire du maire qui aurait dû nous communiquer l’absence..
On lui explique qu’il s’agit d’une rencontre pédagogique et que il est prévu l’arrivée de
quelques centaines d’instituteurs du monde entier.
Il donnera les informations au maire.
Dogbo est jumelé avec Roselare (Belgique) et Klave (Allemagne).
 
 
A Lokossa
 
  • Rencontre à la préfecture avec M. Kohove Corentin, le Préfet.
Il a déjà aidé l’ABEM pour les documents qui nous ont permis d’avoir les visas. Le Préfet est très gentil, il offre pour la Ridef l’organisation de la protection (surveillance) pour les participants. Il invitera aussi les congressistes à une soirée à Lokossa.
On l’invite à la plénière et au souper coopératif. Il a des chambres qui pourraient être mises à disposition à Dogbo au côté du restaurant ‘Les Paillots’. Sa mère était de Dogbo et cela le motive pour nous aider.
 
  • Le Préfet nous conduit dans la salle des cérémonies de la préfecture, où se trouvent réunis la vingtaine des maires du District de Mono- Couffo.
Nous pouvons leur présenter la rencontre et l’importance qu’elle peut avoir pour l’école béninoise dans le cadre des droits de l’enfance et de l’éducation à une citoyenneté responsable vers un futur meilleur pour tout le monde. On souligne que c’est une opportunité pour leurs écoles.
Lorsqu’on sort, deux journalistes demandent une entrevue à Sylviane sur la Fimem et la Ridef (mais l’article ne paraîtra pas, parce qu’il faudrait payer comme n’importe quelle chose au Benin!!!).
.
 
  • Mairie de Lokossa: rencontre avec M. Dakpé Sossou, le maire. Il ne semble pas trop interessé, mais il nous dit qu’il a un hôtel à Lokossa ( où il a hébergé gratuitement Gaspard et Ruth lors de son passage par ici). Lokossa est jumelée avec Villa Sido (Stintino- Sardaigne Italie) (?)
On demande de souvenir la participation d’instituteurs/trices béninois(es) à la Ridef de Reggio pour favoriser la transmission des apprentissages qu’on pourra faire en organisant ensuite des rencontres de formation. Il nous dit: ‘Si vous m’invitez, je viens’.
Lokossa participe à l’Association internationale des villes éducatives (AIVE) qui regroupe 500 mairies et qui tiendra un congrès au Brésil 2016.
Le maire nous invite chez lui le soir suivant pour un apéritif (mais le rendez-vous sera annulé).
 
  • Rencontre avec le Directeur Départemental des Enseignements Maternel et Primaire de Mono-Couffo et avec son équipe des ‘chefs des services’ (une quinzaine).
On présente la Fimem, la Délégation, la Ridef, et on annonce que le Conseil National de l’Education enverra à Reggio deux personnes chargèes d’une mission. On invite le Directeur à Reggio et on attend de lui des aides . On explique qu'aux Ridef participent des chercheurs avec lesquels on analyse les pratiques et on y réfléchit ensemble.
Sylviane dit qu’elle a visité dans différents endroits du pays des écoles d’excellence et qu’il faut aider d’autres écoles à rejoindre un niveau analogue.
Le Directeur nous souhaite bonne chance et il pense que la Ridef au Benin sera un succés.
 
A Cotonou
 
 
  • Université Abomey-Calavi. Le Recteur est en voyage, il faut revenir dans l’après-midi en appelant plusieurs fois. Finalement le Vice-recteur, le prof. Maxime Da Cruz, très pris pendant toute la journée, nous reçoit à 17 h. Le Recteur l’a délégué.
Au départ, le Recteur avait proposé de faire la Ridef ici a l’UAC, mais l’ABEM a decliné, parce que le staff est concentré sur Lokossa et dans les alentours.
Le Vice- Recteur dit que toutes les demandes doivent être faites par écrit. Il invite l’ABEM à proposer une Convention avec l’Université, (elle faciliterait les procedures et des aides: p. ex. un autocar pour une sortie peut-être, des missions à des instituteurs pour la participation à la Ridef de Reggio,…). On l’invite à Reggio, sa participation, ou celle du Recteur, pourrait obtenir un soutien pour la Ridef au Bénin.
Il conseille à l’ABEM d’écrire tout de suite au Recteur et c’est ce que nous recommandons vivement nous aussi à Dohou lorsque nous sortons.
Nous avons l’impression que parfois ils sous-évaluent ces aspects formels.
 
  • Ministère chargé des relations avec les institutions. Ici aussi, la première fois, on ne nous reçoit pas. Le Conseil des Ministres est réuni pour les problèmes de la grève des fonctionnaires et le Ministre est très occupé pendant toute la journée. Tous les ministres ont dû changer leurs programmes à cause de la grève.
Il nous reçoit le soir à 19:30 h.
On demande au Ministre Bio Toro Orou Guiwa d’appuyer et de faciliter l’organisation de la Ridef, et particulièrement de soutenir notre demande d’être reçus par le Ministre de l’Enseignement.
On souligne aussi les difficultés de se connecter ici au Bénin avec l’Europe et le mauvais fonctionnement des télécommunications.
 
  • Rencontre au Conseil National de l’Education (CNE) avec le Président Houtondtj Paulin et les techniciens du CNE. Deux d’entre eux pourraient être envoyés à Reggio en mission: Napporn Clarisse (licenciée en Psychologie) et Amagbegnon Augustin (licencié en Sciences de l’ education, sécrétaire général adjoint du Président).
Le Président est très fatigué par les rencontres de ces jours, mais très attentif. Il veut savoir si la Ridef c’est un colloque ou un congrès. On la determine comme congrès, tout en précisant les caractéristiques particulières de nos rencontres. On lui remet le document pédagogique de la Ridef de Reggio et quelques marque-pages.
Il accepte de prendre en charge la participation des ses deux collaborateurs à Reggio. Mais lorsque on lui dit qu’on estime le côut global pour une personne en 1500 €, il a un moment de perplexité. Il demande qu’est-ce que peut offrir la FIMEM concrètement.
Il demande si l’organisation Ridef peut prendre en charge le séjour à Reggio (inscription, logement, repas,..) tandis que le CNE s’occuperait du voyage. On lui explique que nous somme une fédération qui est entièrement bâtie sur le bénévolat des participants et sur des critères de solidarité, donc pour nous c’est impossible. Notre grand souci c’est de soutenir la présence d’instituteurs/trices qui puissent faire fonction de ‘multiplicateurs’ d’opportunités formatives.
Le Président nous assure qu’il soumettra à l’attention du Conseil des ministres la proposition
de faire prendre en charge ces deux personnes par le budget national. Le Conseil évaluera la
possibilité d’envoyer deux personnes ou seulement une.
Mais il nous dit qu’il veut être convaincu par nous des avantages qui peuvent jaillir de
notre projet éducatif. Il demande donc à Mme Napporn de nous questionner.
Elle dit être à connaissance de notre pédagogie, pas seulement Freinet mais aussi
Montessori, Decroly,… mais elle demande quelle diffusion a la pédagogie Freinet au
Benin ? Sylviane explique la dynamique de l’extension de l’ABEM, au départ concentré et
fermé sur soi-même à Lokossa et à Dogbo, mais en train de se répandre dans différents
endroits du pays.
L’organisation d’une Ridef facilitera sans doute une majeure diffusion. Déjà des
nouveaux groupes sont en train de s’installer ( à Portonovo, à Cotonou,…)
Le Président demande aussi à comprendre ce qu’est notre pédagogie, en quoi
elle diffère d’autres démarches..
‘Supposez de devoir vous expliquer à des personnes ignorantes et d’essayer de vous faire
comprendre… Qu’est-ce que vous lui diriez?’
Il veut être convaincu.
Les membres de l’ABEM font des interventions sur les techniques ( quoi de neuf, texte libre,
conseil de classe, plan de travail,…); on parle aussi de la coopération, et Marta souligne que
dans nos classes surtout nous mettons l’enfant au centre des demarches de l’apprentissage,
elle parle du respect du développement de son identité, de sa culture et de ses moyens d’
expression. L’enfant dans nos classes est le protagoniste du processus éducatif.
Au final, le Président nous dit qu’actuellement la ‘réligion pédagogique’ au Benin c’est
l’APE (approche par compétences).
On pense que la rencontre a été positive, et on garde une bonne impression du Président.
 
  • Rencontre au Ministère des Enseignements Maternel et Primaire avec le Ministre Eric K.
N’Da et son sécrétaire. Le rendez-vous, très tôt le matin, a été objet de plusieurs appels le
jour précédent, le Ministre disant qu’il était très occupé et proposant de rencontrer son
sècrétaire C’est seulement lorsque nous avons précisé que nous avions une invitation
personnelle à lui remettre qu’il a accepté de nous recevoir.
Dans un bâtiment très modeste en comparaison avec d’autres ministères!
On explique nots buts et surtout la participation à Reggio Emilia d’un certain
nombre d’istituteurs. On consigne la lettre d’invitation à Reggio signée par la Présidente de
la FIMEM et la documentation sur la Ridef.
La rencontre continue sur le même schéma du jour prècédent: combient êtes-vous, est-ce
que votre association est présente seulement à l’école primaire, est-ce que vous avez pensé à
une diffusion plus large ? On donne des explications analogues à celles du jour précédent.
Parfois le Ministre bâille, parfois il semble s’endormir.
Il demande si, en venant à Reggio, nous prendrons en charge les côuts de sa participation.
On lui répond comme au Prèsident du CNE ( manque de ressources, difficultés
financières, auto-financement,…).
Pour pouvoir aider des instituteurs à participer à Reggio, il faudra avoir une autorisation du
Gouvernement, donc il faut que l’ABEM en fasse la demande.
Avant de nous quitter, le Ministre dit que l’école au Benin est unique mais avec des
nuances qui la diversifient. Il y a écoles publiques, privées, confessionnelles, coraniques,
mais toutes doivent rentrer dans le système d’éducation nationale. Il y a des expériences
positives aussi à l’école privée, pourquoi s’arrêter à l’école publique?
Au Benin, d’après lui, le problème c’est qu’il y a un excès de démocratie, c’est à dire un
excès de liberté qui peut se traduire en anarchie .
On aurait envie de lui parler de la mauvaise situation de l’école qu’on peut constater, mais
on prefère éviter la polémique.
 
  • Il était prévu une rencontre avec la Réprésentation de l’Unesco au Bénin, mais personne n’a pris contact avec eux avant notre arrivée et nous renonçons.
 
( Il faut les soliciter à contacter les institutions pour rappeler les rendez-vous. Ils n’ont pas l’habitude du formalisme de l’Etat. Surtout Edouard est très fatigué.)
 
  1. REUNION DE COORDINATION AVEC LES COMMISSIONS POUR LA RIDEF
(LOKOSSA, École GENDARMERIE dirigèe par Jean Daye et Simon Bessan)
Participent le CA ABEM et une quinzaine de membres des commissions. Plusieurs membres ne sont pas là parce qu’en ce moment il y a des inspections dans les écoles.
On remarquera après la réunion que ce serait mieux des faire leurs réunions les samedis lorsque les écoles sont fermées et qu’ils auraient besoin des temps de rencontre plus longs de 2 heures dans un matin de travail. Mais ils disent que les samedis et les dimanches sont reservés aux cérémonies réligieuses et à la famille, donc personne ne viendrait.
A un moment donné il demande de participer à la reunion l’inspecteur en visite à l’école, ‘au tant qu’enseignant, parent et citoyen’.
Le président commence par l’appel des commissions et le contrôle des participants, mais nous demandons la parole. On se félicite pour tout le travail déjà accompli et on exprime notre satisfaction pour le bâtiment de l’ENI. Mais de toute façon on rappelle qu’une RIDEF c’est une organisation complexe composée de beaucoup de phases et de différentes activités qui sont toutes en corrélation entre elles. Il faut être au clair dans et que tous ceux qui travaillent dans l’organisation en aient la perception dans sa globalité. Il est positif que l’on ait donné des tâches aux différentes commissions, mais chaque groupe de travail doit bien connaître les relations avec l’ensemble. Le rappeler constamment, c’est la tâche de la commission zéro. C’est le thème pédagogique de la rencontre qui donne l’unité ( thème pas encore choisi).
Les ateliers doivent se rapporter avec cohérence au thème.
A propos du choix du thème, on sugère qu'il ne soit pas trop générique. Ce doit être un thème sur lequel on puisse vraiment travailler et réfléchir pendant la Ridef, donc pas un ‘titre’seulement, Les participants doivent avoir la sensation d’un parcours significatif pour eux et pour l’éducation. Il faut aussi que ce soit un thème qui les motive à venir, problématique, qui suscite des interrogations, des curiosités, qui conduise à penser ‘Je ne peux pas manquer ce rendez-vous!’. Cela pour vaincre les résistances et pour convaincre à venir au delà des difficultés que de toute façon auront les participants occidentaux (nous trois nous avons eu quelques problèmes de santé).
 
Commission par commission, on analyse tâches et difficultés. .
 
COMMISSION ZERO (GENERALE)
 
Leur travail:
  • contacts avec les administrations
  • préparer des conventions pour les résidences de travail et le relations de coopération (on ne connaît pas encore s’il y aura des coûts et/ou s’ils seront pris en charge par l’administration scolaire)
  • relations avec la FIMEM
  • relations avec les autorités locales
  • communications et publications
  • organisation de la journée forum (thème de la table ronde et experts à contacter)
  • location des moyens de transport (autobus, taxis, navettes)
  • ouverture et gestion du compte bancaire Ridef
  • budget
  • coordination des activités financières des autres commissions
  • choix du thème avec le bureau ABEM
  • subdivision des congressistes dans les groupes de base avec l’individualisation de coordinateurs pour les informations et les demandes des participants
  • assignation des postes de travail (sécrétariat organisateur ABEM, bureau CA Fimem, ateliers, groupes de base, ateliers courts, plenières et AG,…)
 
COMMISSION 1 ACCUEIL ET INSCRIPTION
 
Tchegnon Déyi arrive plus tard.
Tâches:
 
  • fiches d’inscription en français anglais espagnol
  • enregistrement des payements et logements
  • confection badges (laissez-passer)
  • gestion des arrivées et des départs
  • planning quotidien
  • tenue des clés: ouverture et fermeture des salles ( ateliers, expositions, bureaux,…)
 
COMMISSION 2 RESTAURATION
 
Prèsente Agbadia Angèle.
 
Tâches:
 
  • tickets des repas
  • contrat avec un service de traiteur extérieur avec service et rangement- propreté ( trois repas par jour)
  • organisation souper coopératif
  • déjeuner pique-nique le jour des sorties
 
Les plats ne devraient pas être monotones et répétitifs. Les personnes doivent pouvoir apprécier, même si avec des precautions, l’authentique cuisine du pays.
 
COMMISSION 3 DEPLACEMENTS
 
Personne n’est présent.
 
Tâches:
 
- avec commission zero location des moyens transport
- gestion des envois d’autocars à l’aéroport
- gestion voyages minibus-navettes pour les déplacements intérieurs pendant les journées ( courses,
pharmacie, hôtels,…)
- accueil et accompagnement des participants; collaboration avec commission 10
 
Tout le monde arrive à Cotonou. Des autobus transportent à Lokossa. Les départs vers Paris sont toujours le soir, on vole la nuit.
 
COMMISSION 4 SANTE’ ET HYGIENE
 
Personne n’est présent.
 
Tâches recommandées:
 
  • la propreté des locaux
  • la lingerie de lit (changement des draps après 5 jours)
  • les serviettes seront-elles dans les chambres ou elles devront être emmenées par les participants?
  • papier hygienique
  • moustiquaires
  • les nettoyages et la propreté ne doivent pas être pas à la charge des institutrices béninoises participant à la rencontre; soit confié à une entreprise extérieure ou on s’organisera parmi les participants comme à Nantes; il y a une discussion sur ce point
  • infirmerie de l’école ouverte avec un personnel à disposition
  • eau minérale en bouteilles fermées hermétiquement
 
COMMISSION 5 PEDAGOGIE ET EXPOSITIONS
 
Présent Agossou Joseph
 
Tâches:
 
  • organisation des ateliers longs et courts
( planning, préparation et assignation des locaux et mise à disposition du matériel)
  • organisation de l’atelier pour les enfants
  • organisation de sketches, réprésentations théatrales, en relation avec le thème
  • espaces expositions
 
On rappelle la nécessité que les ateliers présentent de façons différentes le thème.
Les animateurs devront rédiger la fiche de présentation qui paraîtra sur le site. La commision analysera les fiches en proposant éventuels changements, accomodements qu’elle juge nécéssaires.
Il n’y a pas encore un thème et on constate une difficulté à le trouver.
 
On souligne que la commission pédagogique doit aussi se charger de rédiger un document de base qui explique le thème qui sera diffusé parmi les mouvements de la Fimem de façon que les participants soient conscients du travail de recherche-action qu’on conduira à la Ridef.
 
Est-ce qu’une commission de deux composants est-elle suffisante pour ce travail? N’est-il pas un travail qui doivent faire les structures de direction de l’ABEM?
 
COMMISSION 6 MATERIEL
 
Personne n’est présent.
 
Tâches:
 
  • examen des demandes à travers les fiches des ateliers
  • achat et stockage du matériel, gestion efficace à travers un service quotidien de distribution et de récupération ( comme à Leon)
  • il faudra informer les animateurs qu’ils devront essayer d’ emmener avec eux les plus que possible du matériel dont ils auront besoin )
  • location d’appareils et d’instruments ( si nécessaire)
 
Dans le pays certaines choses ne se trouvent pas. Il faut le savoir auparavant.
Le problème principal sera la photocopieuse pour le journal.
 
On éspère un envoi de matériel à travers l’association ARCADE de Nantes. Mais la liste des demandes n’est pas encore établie.
On aura l’imprimante de la Fimem, mais il en faudrait au moins une seconde.
 
COMMISSION 7 SECURITE’
 
Personne n’est présent.
 
La Préfecture prend en charge la securité et la surveillance, donc la commission prendra contact avec ceux qui feront ce service dans et autour de la structure.
 
On recommande une assurance pour les participants mais aussi pour l’organisation qui doit pouvoir se protéger.
 
COMMISSION 8 SOLIDARITE’
 
Un membre est présent et il demande qu’est-ce que doit faire l’ABEM pour la solidarité..
On explique qu’il y a besoin des différentes actions:
  • évaluer avec la FIMEM qui soutenir et solliciter les mouvements des pays A à contribuer
  • essayer de faciliter la présence d’instituteurs/trices béninois(es) mais aussi d’autres pays africains à travers des contacts avec les autres mouvements et leurs ministères des affaires étrangères
  • prendre en charge les lettres d’invitations pour les visas (plus tôt on les obtient, moins chers sont les voyages)
  • chercher des sponsors pour les aides aux pays C
 
COMMISSION 10 PRE ET POST-RIDEF
 
Tâches:
 
  • gestion des arrivées, de l’accueil, du logement de ceux qui arrivent quelque jour avant (logement en famille? En hôtel? A l’ENI? )
  • idem pour les départs
  • organisation post-Ridef au Togo: on a déjà exprimé des perplexités et on n’a pas encore eu des contacts avec le mouvement togolais
  • voir commission 3
 
COMMISSION 11 COLONIE RIDEF
 
Tâches:
  • préparation de sketches avec les enfants sur le thème de la Ridef
  • relation avec les parents
  • qui anime? quels enfants inviter? Où ? qui va payer?
 
On souligne encore une fois la nécéssité de réfléchir attentivement sur la faisabilité de cette activité pendant la Ridef. Ils semblent enclins à quitter l’idée.
 
COMMISSION 12 ANIMATION DES SOIREES
 
Est présente Tatiana Sakponou.
 
Tâches:
 
  • organisation des soirées culturelles (découverte de la culture du pays) et interculturelles
  • prise de contact avec des groupes extérieurs ( musique, théâtre, danses folkloriques)
  • gestion de la caféteria ( il doit y avoir café- bière- eau naturelle et gazéifiée bien fraîche)
On souligne que s’ils prennent en charge eux mêmes la gestion du bar, si l’école est d’accord, ils en auraient un avantage économique.
 
L’intérêt pour la connaissance des cultures du pays sera une des principales attentes des participants éuropéens.
 
COMMISSION 13 HEBERGEMENT
 
Tâches:
  • gestion des hébérgements et systématisation des chambres
  • achat des draps ( serviettes?)
  • systématisation dans les hôtels pour ceux qui le désirent
  • propreté des locaux, chambres et sanitaires
 
On dit que beaucoup d’occidentaux décideront d’aller dans les hôtels, donc il faudra prévoir des cotisations différenciées ( pays A- B- C; ENI/hotels, avec ou sans petit déjeuner; enfants; participants non Fimem ) et les navettes
Les hotels les plus ‘chers’ qu’on a vu sont de très bonne catégorie, très confortables.
 
COMMISSION 14 INFORMATION- COMMUNICATION
 
Tâches:
 
  • site internet ( on hypothétise l’utilisation du site italien déjà actif sans le fermer après Reggio Emilia)
  • journal avant et pendant la Ridef
  • distribution quotidienne du journal aux participants
  • matériaux d’information pour faire la publicité de la rencontre
  • demande au ministère d’envoyer la communication aux écoles
  • préparation des affiches
 
 
On souligne la difficulté de la communication internet dans le pays et on demande s’ils pensent s’équiper pour apprendre l’emploi des technologies. Sylviane l’année passée a donné 10 portables à l’ABEM. (un par commission et cellule). Pourquoi ils ne sont pas tous utilisés? Silences embarrassés.
 
Il faut un temps précis pour publier dans le site web les fiches d’inscription. Elles doivent être prêtes fin décembre 2014. Il faut envoyer tôt les lettres d’invitation.
On signale que si la communication n'est pas ponctuelle et efficace il n’y aura pas de Ridef au Benin.
 
On a copié dans la clé à Toussaint Ehoui le chronogramme preparé pour Reggio, le planning, la fiche d’inscription, les fiches des ateliers.
 
On achève la réunion, qui a étè le premier moment collectif des commissions conjointes, et qui était nécéssaire pour une responsabilisation et une comprension de ce que c’est la Ridef.
 
 
 
  1. REUNION D’EVALUATION AVEC LA COMMISSION ZERO ET LE BUREAU DE L’ABEM (LOKOSSA)
 
Présents: J. Daye ( qui est aussi sécrétaire de la Camem), S. Bessan, T. Ouhoui, A. Agbadia, C. Amoussou
 
On répète nos soucis pour l’instabilité et les difficultés de connexion et de communication.
On répète l’exigence qu’il y ait un thème pédagogique ‘fort’ qui soit de rappel et d’attraction.
L’ABEM se propose de se réunir pour recueillir les propositions des ses membres et finalement de choisir, aussi en mettant ensemble différentes suggestions (pas en votant, comment ils proposaient à un premier moment, mais en faisant l’effort d’amalgamer, de travailler les arguments en les joignant et en leur donnant une unité).
 
Sylviane dit qu’il faut savoir que les Européens ont difficulté à s’orienter et à comprendre les coutumes et la structure sociale et économique du pays (pas de magasins ni des centres commerciaux à l’éuropéenne, pas d’arrêt d’autobus, les autobus n’arrivent pas à des horaires précis, ils n’ont pas d’arrêts définis, pas des transports publics dans les villes,…).
 
 
  1. SORTIE DANS LE MILIEU ( BOPA, LAC AHOME’, POSSOTOME’, OUIDAH)
 
Un beau dimanche passé en visitant avec Edouard, chauffeur infatigable, et Christophe, des lieux qui offriront occasions pour des sorties pendant la Ridef:
  • le lac Ahomé avec un très beau restaurant-chalet sur le lac à Bopa. Peut être quelqu’un aura plaisir de passer quelque jour Chez Théo après la Ridef. Avec une pirogue on peut faire des tours sur le lac.
  • Possotomé, centre de la source de l’eau homonyme et importante source thermale ( possibles sponsors de la Ridef)
  • Ouidah, ‘ville de la diaspora’, lieu historique siège du drame de l’esclavage dont on célèbre la mémoire ( la chambre noire, l’arbre de l’oubli, la porte de non retour)
  • Grand Popo centre balnéaire….très simple…
 
Il y a encore plein d’autres sites touristiques à l’est et au nord du pays.
 
  1. PORTONOVO Rencontre avec la cellule Abem de Portonovo
 
Visite à l’école Dowa et à la cellule ABEM de Portonovo. La directice, Odile Rita
Maximilienne, Prèsidente de la cellule, viendra à Reggio.
C’est un groupe nouvellement constitué avec des institutrices et un institueur, tous très aimables.
Route en bon état mais ‘bouchon’ surtout en sortant de Cotonou et dans la dernière partie du parcours au bord de la lagune pour les contrôles policiers (longue attente).
  1. VISITE A LA COMPAGNIE DES TRANPORTS- COTONOU
 
On demande les conditions et l’âge des autocars parqués au dehors, l’un a un intérieur vieux et très usé ( il y en a cinq au dehors).
L’entrepreneur déclare qu’ il y aura des autocars éfficients et climatisés. D’ici deux ans, une bonne moitié du parc automobile aura été renouvelé.
Il faudra:
- autocars aéroport Cotonou- Dogbo ( arrivées le soir vers 20 h.)
- autocars Dogbo- aéroport Cotonou ( départs, la nuit vers minuit)
- 5 autocars le jour des sorties
- des minibus-navettes plusieurs fois pendant le jour Lokossa- ENI Dogbo; aller-retour des hôtels au dehors de Dogbo jusqu’au ENI.
Ils ont un minibus de 15 places, mais ils peuvent en louer d’autres de leurs partners.
A Lokossa pas de Compagnie de transport, donc tout doit partir de Cotonou.
On demande un budget prévisionnel.
 
  1. RECOMMANDATIONS ET CONSEILS A LA COMMISSION ZERO
 
On recommande:
  • recueillir dans des dossiers toute la documentation
  • se libérer de la logique hiérarchique dans l’association pour un meilleur engagement et une responsabilisation de tout le monde; les membres des commissions doivent pouvoir agir en autonomie, pas en attendant des directives, dans un esprit de coopération et de partage du boulot. L’excessif respect de l’autorité, on leur dit, c’est un des problèmes de la societé du Benin.
  • pour éviter des malentendus, on explique la méthodologie active et operative qu’on souhaite à la base du developpement des ateliers dans les Ridefs. Dans le MCE, et aussi dans les Ridefs, les participants sont invités à travailler en première personne en produisant comme ça une construction coopérative du savoir. C’est cette façon de travailler sur ses émotions ( qui sont inséparables des connaissances) , sur ses connaissances, sur ses représentations mentales, qui d’après nous est formative. Chaque connaissance construite directement par le sujet se traduit en une transformation personnelle, du moment que le changement personnel est l’objectif de l’éducation.
  • On le communique pour essayer d’éviter que des enseignant(e)s africain(e)s arrivent à Reggio avec des attentes que les ateliers dans une Ridef ne peuvent satisfaire. On ne travaille pas d’une façon transmissive et seulement verbale- unidirectionnelle de l’enseignant/formateur aux élèves/participants. Ce choix a crée quelque problème parmi des participants à Leon.
  • On recommende d’arriver à Reggio avec une présentation vidéo ou en PP dans trois langues et réalisée d’une façon éfficace.
  • On propose aussi de préparer un atelier bref sur la réalité socio-culturelle et èducative du Bénin, en le travaillant avec les participants béninois à la Ridef.
 
Giancarlo Cavinato
Marta Fontana
Sylviane Amiet
 
  1. ANNEXE: EVALUATION DE LA DELEGATION FIMEM
( consigné à l’ABEM)
 
  • le groupe béninois
 
On sent un groupe qui fonctionne depuis longtemps selon un schéma immuable…. Ils se sont montrés très chaleureux et sont venus à de nombreuses reprises à notre rencontre. Pour échanger , nous saluer et superviser notre installation.
 
On sent que depuis longtemps, ils pratiquent selon le même schéma de pensée et qu’ils ont beaucoup de difficultés à imaginer un fonctionnement différent et plus efficace.
 
Il serait souhaitable d’avoir plus de confiance réciproque dans les personnes du groupe et de mieux se partager les tâches et les responsabilités.
 
Il faut qu’ils communiquent davantage avec les cellules et qu’ils transmettent de la formation et de l’information regulièrement.
 
  • Commission zero
 
 
Accueil très chaleureux tout le long du séjour: ils sont restés à notre entière disposition à satisfaire tous nos besoins d’occidentaux
 
Nous avons particulièrement aimé notre hébérgement à Lokossa même si au début tout n’était pas encore réglé (on s’est réjoui de l’ espace, de l’indépendance, de la cuisine, des sanitaires efficaces, des possibilitès des rencontres à tous les niveaux…)
 
La commission zéro nous a permis de rencontrer le CA de l’ABEM et après les commissions de travail: c’était le premier moment de prise de conscience du gros travail qui suppose une Ridef.
 
Toute rencontre avec une autorité doit être préparé à trois avec un ordre du jour. Et un PV (procés verbal) diffusé. dans toutes les cellules.
 
Il faut anticiper les questions et intervenir à plusieurs voix pour montrer l’efficacité et la necessité des choses que l’on demande.
 
Préparer des dossiers, avec des traces écrites de toutes les réunions. Les procés verbaux des
unions doivent être envoyées à toutes les commissions.
 
Deux ministres et le vice-recteur ont souligné la necessité de présenter des demandes écrites pour les collaborations et pour l’Université de faire une demande de convention.
 
Tous les documents qui arrivent pour l’un des membres de la commission zéro doit automatiquement être envoyés aux autres.
 
  • Organisation de la Ridef
 
Il faut une très forte présence continuelle pendant toute la Ridef pour assurer la cohérence, l’organisation des journées, le partage des responsabilités, les réponses aux participants.
 
Le thème de la Ridef c’est prioritaire, il faut un travail de réflexion pédagogique même en se référant aux thèmes des précedentes rencontres.
 
La budget provisionnel doit être envoyé au CA de Göteborg et après une mise au point et approuvé à l’AG de Reggio Emilia.
 
On conseille un video ou PP pour l’AG de Reggio et d’organiser un atelier court en remplissant la fiche dans le site www.Ridefitalia.org
 
 
 
Bonne chance!
 
La delegation de la FIMEM
 
Cotonou, jeudi, 31 janvier 2014
 
 
 

 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
REPORT TO THE CAFIMEM : VISIT  BENIN 19 / 30 JAN - 2014