LA CONNAISSANCE : BIEN COMMUN À PROMOUVOIR
Suite à la RIDEF de Reggio Emilia, le CA propose aux mouvements d’Ecole moderne de s’engager dans la défense et la promotion de l’accès à la connaissance pour tous.
Trop souvent à l’école il se produit un appauvrissement et un gaspillage des potentialités de la pensée qui se traduit par un gaspillage du potentiel personnel.
Substituer une pensée réflexive à l’action immédiate, permettre à tout le monde d’avoir des espaces d’écoute, du temps de travail selon ses rythmes personnels et ses styles d’apprentissage, c’est la façon de créer une écoute respectueuse des autres et un apprentissage des savoirs nécessaires pour la vie. Il faut cultiver les représentations de la réalité, la connaissance du monde, la solution pacifique des conflits.
Tous ces apprentissages ne sont pas considérés dans un contexte global « néolibéraliste ». Ce dernier réduit l’éducation à un bien de consommation dont seuls les plus forts et les plus riches sortent gagnants. Quant aux plus pauvres, ils sont condamnés à l’échec tant à l’école que dans la vie.
La FIMEM s’oppose à cet état des choses et recommande aux Mouvements d’Ecole Moderne de demeurer vigilants dans leurs pays pour une éducation inclusive, laïque, ouverte et publique.
CA de la FIMEM
Nantes, mars 2015